mardi 20 octobre 2015

Grisxelles

Bruxelles est, pour l'instant, la ville où, même en 4 jours, nous n'avons pas aperçu le soleil une seule seconde. D'où le titre fortement réfléchi de ce post. 

Faaaaak on réalise qu'il fait pas pire froid en Europe à l'automne: entre 0 et 5 degrés dans les derniers jours. C'est pas jojo pour nous deux, naïfs que nous sommes avec nos petits coupe-vent pis toutes nos petites épaisseurs,... surtout quand il pleut! Icitte, ta pas juste les ptites statues qui font pipi. Y'a les nuages aussi.

On en a tout de même profité pour faire de bons touristes de nous même! On a, comme à notre habitude, déambulé dans les rues à deux et individuellement pour tenter de cerner cette ville - a la fois majestueuse dans son style européen...



Et buildingneuse dans un genre de style américain:

Jess a pu visiter une expo de cristaux, roches et minéraux  au musée d'histoire naturelle (en souvenir de ces emplois à Banff et Sunwapta falls - j'ai a-do-ré!) alors que Mik a fait son petit jogging matinal et une virée à Liège pour visiter Seb Labbé .


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À Bruxelles, y'a des beaux parcs un peu partout, de belles ruelles charmantes par endroit; beaucoup de gâteries (frites doublement frites dans le gras animal, gaufres chaudes bien garnies, chocolats pralinés a perte de vue et, bien sûr, de la bière pour tous les goûts! -kriek, trippel, trappiste...)


... Et Camille, une hôte remarquable qui nous a sorti pour manger africain et qui a même été acheter des petits jeux pour qu'on se sente comme à la maison!


Camille, c'est aussi une cueilleuse de raisins cinéphile qui vient tout juste de déménager dans la capitale Belge et chez qui on s'est un peu invités! Et on ne regrette pas cette invitation... Meme si on n'a pas reussi a telecharger popcorn time.

Merci encore Camille, on t'attends chez nous très bientôt :)

mercredi 14 octobre 2015

The place where I want to ride my bicycle


Ancien petit village de pêcheurs, Amsterdam compte aujourd'hui 800 000 cyclistes qui font la loi entre les centaines de canaux qui forment une toile d'araignée autour de la station centrale.

D'abord séduite par le trafic de vélo et la symphonie de clochettes, les canaux tranquilles et les bâtiments surprenants, les nombreux marchés et les vastes parcs de cette ville Hollandaise...

...il est certain que j'ai été refroidie par le tourisme sexuel et le Red light district... Mais nous gardons tout de même une très bonne impression de la ville!


On a fait, à Amsterdam, notre premier walking tour guidé et on a beaucoup apprécié l'expérience: on a pu mieux comprendre ce qui a forgé la ville qu'on retrouve aujourd'hui, avec les crochets sur les toits des maisons, ses constructions si étroites, ses bateaux-maisons, son cosmopolitisme et ses règles dans le laisser-faire.

En effet, On a le droit d'y faire bien des choses... Mais sans dépasser ces dites limites qui, paraît-il, empêchent l'anarchie totale.
Par exemple, les squatteurs étaient acceptés dans les immeubles abandonnés jusqu'à tout récemment. Par contre il fallait que...
- l'immeuble soit abandonné depuis plus d'un an
- ils possèdent une clé de la porte principale
- ils meublent leur squat d'un lit, d'une table et d'une lampe.
Les propriétaires ne pouvaient que les expulser s'ils se présentaient à la ville avec un plan de développement cohérent pour le bâtiment en question! Sur la photo ci dessous, on voit d'anciens squats qui sont en train de se faire démolir...


Pis la drogue, elle... Ben elle n'est pas légalisée, mais encore tolérée puisqu'il semble qu'elle attire bon nombre de touristes et beauuuuucoup de taxes au gouvernement.

Fak  les "coffre shops" qui vendent et permettent de fumer la marijuana, s'appellent ainsi parce qu'il est interdit d'y vendre de l'alcool aussi. Ces commerces ne peuvent pas non plus vendre plus de 5 grammes a une seule personne, ni posséder plus de 500 grammes... 

Côté peep shows, ça nous semble aller beaucoup trop fort, mais on n'a pas poussé nos investigations très loin pour protéger nos petits yeux chastes.. alors il vous faudra y aller vous même pour vous faire une idée...

Mais bon, sur une note moins traumatisante mais o combien surprenante, la ville doit retirer 10 000 vélos des canaux par année et récence une quinzaine de morts noyés par an!
Aussi les maisons sont si étroites parce que initialement, les taxes étaient calculées sur la largeur des maisons qui longent le canal, peu importe leur hauteur ou profondeur! C'est d'ailleurs ce qui explique les crochets sur le toit des maisons: ils permettent de monter les électros et meubles ( les cages d'escalier sot trop petites) ainsi que l'angle des maisons: elles sont toutes penchées par en avant pour permettre de monter le lit sans démolir les fenêtres!



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A Amsterdam, on a eu la chance de loger chez Stefano et Margherita, un couple d'italiens simplement INCROYABLE qui a rendu ce séjour tout à fait mémorable!


Pendant quelques jours, on s'est un peu crus en Italie, alors qu'on cuisinait un delicieux Risotto a la citrouille ou de la pizza fraîche ... Qu'on  pouvait entendre de l'Italien mélodieux partout autour de nous, dont avec frederico et Ilsie, Louisa et Giovanni...

Fun fact: les gens ici, quand ils comptent sur leurs doigts, ils font:
1-pouce
2-index
3-majeur
....
On était choqués! Pis Mik était pas capable...

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Si toutes nos rencontres étaient aussi agréables et enrichissantes, j'ai l'impression qu'on ne reviendrait jamais...! On déménagerait plutôt à Polignano à mare, dans la famille de Margherita! 
... Mais l'Italie, ça ne sera pas tout de suite, puisqu'on se dirige bientôt vers l'Europe de l'est! On va peut être avoir l'occasion de voir comment évoluent les choses avec les réfugiés politiques...
Sinon de continuer notre tournée des marchés...

To be followed...
Buonna notte!

lundi 12 octobre 2015

Munich, la ville qui se prend pour un village

Munich, en très très bref.

On n'avait pas vraiment réalisé à quel point les gens de Paris étaient stressés avant d'arriver à Munich. 
Bien que les berlinois la qualifient de ville snob, on la considère plutôt comme une ville charmante.




Moi, j'y suis surtout tombée en amour avec la musique de rue. J'ai aimé m'asseoir sur le carrelage et dans les platz pour me laisser inspirer par le piano, la guitare, la trompette, le banjo ...

...ou cet instrument magique.

Munich, c'est aussi l'oktoberfest avec ses dizaines de tentes gigantesques et cette rencontre surprise avec mon papa qui passait par la, par hasard!

À Munich, les personnes de tous âges se rencontrent au marché pour boire un p'rit litre de bière accompagné de quelques saucisses ou d'un os avec un gros bout de viande. 
Munich, ce n'est pas le paradis des végétariens qui doivent se rabattre sur les boulangeries et fromageries pour trouver quelques chose à se mettre sous la dent...

On y a fait notre première expérience couchsurfing chez Justin, joueur dultimate originaire de la Virginie, qui nous a accompagné à une pratique dultimate de la première équipe mixte à laquelle on s'est intégré sans problème le temps d'un entraînement. On a passé du beau temps avec lui, que ce soit à partager une bière allemande, à écouter nos musiciens préférés ou à discuter mœurs et politiques dans nos pays respectifs.


En somme, Munich en 3 jours,... Ben.... C'tait ben l'fun.

Sur les traces du 3ème Reich

C'est par une journée sans soleil ni chaleur que nous sommes allés visiter l'ancien camp de concentration Sachsenhausen, tout près de Berlin.

Le premier camp de concentration de la région était apparu dès 1933, après la prise de pouvoir du parti national socialiste. C'est dans une ancienne brasserie Berliner Kindl (bière qu'on trouve encore partout à Berlin) qu'étaient emprisonnés les opposants au nouveau régime. 

Quelques années plus tard, en 1936, les nazis ouvraient Sachsenhausen pour y concentrer également les "gypsies", qui ne s'accordaient pas avec les valeurs sociales du parti; et les homosexuels, pour que la ville soit quand même présentable pour recevoir les jeux olympiques! 

Ce n'est qu'en 1938-39, qu'on y amenait aussi les juifs qui contribueraient à l'effort de guerre comme des esclaves et qui serviraient de rats de laboratoire pour faire avancer la science. L'Allemagne nazie serait donc un pays pur et une suprématie scientifique!

Sachsenhausen a accueilli plus de 200 000 prisonniers sont presque la moitié sont morts à l'intérieur de ses murs. A partir du milieu de la guerre, pour accélérer le processus d'extermination, on y a construit une chambre à gaz et un crématorium et on y a brûlé plus de 20 000 personnes: les juifs d'abord, qui, avec leur étoile jaune, étaient au bas de la hiérarchie des prisonniers, juste en dessous des homosexuels identifiés par une étoile rose. Les fondations de la station Z (la fin du parcours du prisonnier) sont toujours visibles.

A la fin de la guerre, après près de 60 millions de pertes humaines dont 6 millions de juifs, ce sont 17 000 survivants juifs qui se sont suicidés. La fin de la guerre, c'est aussi 110 000 berlinoises qui se sont faites violer par les alliés, victorieux. D'ailleurs, l'allemande chez qui nous restions nous a dit que sa grand mère n'a jamais voulu parler de cette période sombre, mais elle affirme que les américains étaient considérés comme les bons sauveurs. Elle dit que bientôt, cette période ne sera plus qu'un pan sombre de notre histoire puisque les personnes qui l'ont vécue se seront tous éteints...

C'est donc une sensation étrange que de se balader dans une ville comme Berlin, qui conserve de nombreuses cicatrices de son lourd passé, dont des monuments et édifices criblés de balles...

Meike, une joueuse dultimate employée par le parti vert allemand que nous avons rencontrée a eu la générosité de nous faire faire une visite guidée du Reichtag, le parlement berlinois, qui offre une vue 360• sur la ville. Selon elle, les allemands sont encore honteux de leur histoire et continuent de voter pour des partis politiques de centre, de peur de voir des extrémistes au pouvoir.

Elle se souvient du 9 novembre 1989, alors qu'elle avait entendu que le mur de Berlin venait d'être tombé: elle avait peur que sa maison soit envahie par les allemands de l'est qui fuyaient!

Malgré son lourd passé, Berlin est aujourd'hui une capitale européenne abordable, cosmopolite et alternative. Il y a des fractures partout: entre le vieux et le récent, le propre et le sale, le beau et le laid...


Pour nous, Berlin, ça a aussi été un tournoi de Frisbee génial avec les Red Eagles, Nico qui nous offre sa chambre dans le quartier hip Kreuzberg, les bons kebabs du Mustafas qui valaient le 40 minutes d'attente...
 notre première rencontre du voyage avec le "vrai froid" qui vient avec la pluie autour de 0•, une belle journée avec Cathy à l'ancien aéroport et dans un "vrai " Resto libanais...

... mais surtout une meilleure compréhension de l'histoire européenne. 





mardi 6 octobre 2015

La Lorraine et le "Luxe en Bourg"

"Les rencontres sont comme le vent. Certaines vous effleurent la peau, d'autres vous renversent".

N.B. Les photos sont sur Facebook... Désole, nous les avons supprimées trop tôt du téléphone.

La fin des vendanges s'est soldée par des rencontres qui déjà laissent des traces. Au cours de la dernière fin de semaine, nous sommes allés en Lorraine afin de voir du pays en plus de vivre le quotidien d'une famille qui habite Revémont, petit village de 100 habitants aux abords de la ville de Longuyon (5 000 habitants) et du Luxembourg. 

Dès notre arrivée, nous sentions que nous étions dans notre élément, et tout l'honneur revient à nos hôtes. Vendredi soir, 17h30, c'était le moment parfait pour vivre l'expérience "Apéro": dehors en famille (avec Nénette la chienne qui nous faisait penser à Pikée) sur la table de picknic, couché de soleil et petites bières à l'appui, il n'en fallu pas plus pour que des voisins (Alex et son fils Mathis) nous rejoignent. 

D'ailleurs, l'Apéro est définitivement un élément que nous désirons ramener au Québec. Le concept est fort simple : on se regroupe avant l'heure du souper et/ou diner et on prend un verre (ou deux) afin de discuter. Ce qui est de différent avec ce que nous faisons au Québec? La tradition ici est encrée (donc on a hâte à ce moment dans la journée, ça crée par le fait même une petite pause) mais surtout le repas n'est pas d'office, et donc il n'est pas nécessaire de toujours penser offrir le repas si on reçoit chez soi. Et d'ailleurs, toute la famille y participe (jeunes et moins jeunes). Sans entrer dans la nostalgie de nos 4 dernières années à Montréal, je dois dire que nos amis sont très généreux, et j'aimerais faire de ces Apéros un "must" auprès de ceux qui nous entourent... même les Sherbrookois seraient invités. D'ailleurs, la petite filleul  à Xavier (l'homme de la maison), avec ses 20 mois, me faisait penser à une version miniature de mes 2 filleuls et j'envie cette coutume d'Apéro. 

Par la suite, souper traditionnel de raclette française, vin et fromage, puis c'est l'heure de se reposer avant la journée de cuisine du lendemain!

Samedi matin, l'heure est aux chaudrons

En soirée, Geneviève reçoit des amis afin de fêter les 40emes de sa meilleure amie. Pour l'occasion, toute la famille s'attarde à la popote. Dès le matin, je quitte pour l'épicerie en compagnie de Valentin, l'un des 2 garçons de Geneviève avec qui nous avons fait les vendanges, et nous avons le malheur de rencontrer les moins bons côtés des gens à 10h du matin (des saoulons qui chialent à l'épicerie concernant une file d'attente pour acheter... de la bière). Ah oui, les files d'attentes françaises. Laissez moi vous en parler quelque peu :

Au Québec, nous avons pour habitude d'aller à l'épicerie avec un sourire aux lèvres et notre petite liste dans notre poche lors de grosses commandes, ou encore pour s'éviter le fameux appel à la maison pour demander : "ouin, c'est quoi déjà que tu as besoin?... fait vécu en ce matin de samedi). Bien relaxe lors de notre arrivée, on se stationne, prend un panier et on se dirige vers les allées que nous faisons 2 fois le tour. Mais arrivée à la caisse, pour un québécois, c'est complètement le contraire qui se produit. On compte notre nombre de marchandise et on espère pouvoir être accepté à la caisse moins de 12 articles (d'ailleurs, qui s'est vu refusé son 15e article à cette caisse?), sinon on regarde lequel des caissiers semble le plus rapide, on compare les files en nombre de clients mais aussi en quantité d'articles et finalement, on se compare avec notre 2e option (avons-nous fait le bon choix?). En France, RIEN de tout ça ne se produit. Les gens, après avoir fait leur course, ils attendent sans broncher en file d'attente mais le pire est que les caissiers sont probablement les plus lents du monde, et ça, ça ne dérange personne. Ils se font remplacé dans des rushs, le nouveau compte sa caisse devant toi (pas avant bien sûre) et il s'assure de prendre tout le change qu'il a besoin pour son chiffre. Il prend ensuite le temps de te demander "comment allez-vous", "passez une bonne journée?", "la famille?" etc. Hey, je ne veux pas avoir une discussion avec toi, nous ne sommes même pas ami sur facebook. Passe mes articles le plus rapidement possible et enfin le mec derrière moi va arrêter de me souffler son haleine de cigarette dans mon nez... Bref, quelle aventure que de faire une file de 15 minutes à une caisse.

Revenons à notre samedi matin. Après les achats, on retourne à la maison et déjà Jess participe à l'élaboration du banquet qui sera magnifique à la fin. Ah oui, ding dong 12h30... C'est l'heure de l'apéro que je vous parlais. Direction Alex et Valérie pour bière-picon (picon = amer à l'orange), margarita et Ricard.

Après le drink, retour pour la fin de la préparation et ensuite, on se dirige à la ville suivante pour voir jouer les deux enfants de Geneviève, Valentin et Donovan, au handball. Pour Jess, c'était la première fois, mais pour moi, les expériences avec Charles, Maxime, Alex Pion, Geoff, Dave, Tapis, Théo, Laurence, Joelle, etc. m'ont bien servi à expliquer les stratégies à Jess et bien évidement, à porter un jugement sur le match. En avance 13-12 à la demie, l'équipe de Donovan et Valentin s'est écroulé en 2eme en étant trop prévisible dans leurs attaques, en écopant de fautes qui ont donné 5 tirs de pénalités mais surtout en neutralisant pas les meilleurs joueurs adverses au détriment de mauvaises couvertures sur les plus faibles (dont le coach adverse qui remplaçait quelques points malgré ses 70 ans et sa jambes fatigué. Personnellement, toutes les fois qu'il touchait au ballon sur l'aile, je l'aurais laissé tiré... mais bon, je ne suis plus entraineur! Résultat : défaite 22-19.

De retour à Revémont, l'ambiance n'était pas des plus à la fête suite à cette défaite et en l'attente de certains éléments clés de la fête (la fêtée!), mais la soirée s'est dynamisée au fur et à mesure et outre le fait que je n'étais pas dans mon assiette côté vino, le repas était grandiose. Honnêtement, quel beau travail d'équipe de la famille. C'était du luxe en bourg!

Parlant du Luxembourg

Le dimanche, nous avons pris les petites routes de la Lorraine pour se rendre au Luxembourg. Xavier, ayant déjà travailler au sein d'une compagnie oeuvrant dans ce pays, s'y connaissait beaucoup et il nous a même présenté quelques toits qu'il avait construit dans le centre-ville de Luxembourg-ville. Le Luxembourg, en trois mots, c'est propre, riche et tranquille. De plus, nous étions en plein dans le festival du bois, avec des démonstrations de coupes de bois à la scie, des élagueurs (comme le métier d'Alex Circé) qui vulgarisaient leur métier et des beaux chevaux qui tiraient les bios de bois. Bref, on se croyait en plein Québec!

Ce que nous avons préféré de la ville fut la grande vallée qui sépare le centre et d'où l''on peut voir des châteaux et autres vestiges d'un passé historique. Un beau coin de pays où passé un petit dimanche matin!

Pour terminer, nous avons roulé jusqu'à Remich, ville à la frontière de l'Allemagne, afin d'aller comparer le travail des tacherons qui cueillent les raisins qui fabriqueront le crémant (vin pétillant s'apparentant à du champagne mais qui ne peut avoir cette appellation par sa situation géographique) versus notre travail d'il y a deux semaines... Et nous devons admettre que les tacherons de la région de Remich ont l'avantage que le plus bas des raisins se trouvent à 40cm du sol par rapport à nous où les raisins pouvaient se trouver au sol. Bref, probable que les genoux de Jessica lui ferait moins mal si on avait cueilli là.  

Dimanche soir, retour à la maison, 17h30 sonne... Et oui, le temps de l'apéro avec le retour d'Alex et Mathis. J'en profite pour ouvrir une Orval (bière de belgique), jouer à des petits jeux (dooble, battle line et love letter) et souper familial. On conclue le tout avec une très belle discussion avec Pauline et Geneviève concernant leur train de vie, les aventures du passé et finalement une éternel reconnaissance qui pourrait un jour se solder par une pêche sur glace au Québec, qui sait...

Merci à toute la famille et amis de Revémont pour votre hospitalité!
P.S. Première expérience avec Blabla car (ou amigo express)
Afin de se rendre en Lorraine, nous avons pris Blabla car. J'en avais entendu parlé par Guylaine et Raynald l'an dernier et j'avais essayé avec Jessica en 2014 en Italie, mais sans téléphone, le tout est très compliqué. Cette année, François nous avait prêté un téléphone et donc nous avons testé ce moyen de transport. Pour se rendre en Lorraine, le coût était de 20 euros par personne, soit beaucoup moins cher que le train (103 euros pour les 2). Le service est impeccable, et c'était plaisant de pour la première fois vivre l'allure du traffic à 150 km... comme quoi Montréal-Sherbrooke ne serait plus si long si nos autorités nous permettaient à nous aussi ces vitesses. Il faut par contre avouer que le prix de l'essence n'est pas moins cher qu'au Québec, et donc plus tu vas vite, plus tu payes.

Ciao