lundi 18 janvier 2016

Introduction aux outils appliqués en backpacking

On a reçu quelques messages d'amis qui se demandaient "comment faire" pour voyager comme on le fait... Ma réponse etait souvent "ben... Ca se fait tout seul..." Mais j'ai un peu fait appel à mon esprit scientifique pour me pencher sur la question, et maintenant qu'on commence à avoir un peu plus d'expérience dans notre bagage à l'aube de nos 6 mois sur la route, on peut se permettre de partager nos "trucs".


Après tous mes cours de gestion de projet, je me suis dit que ce post valait autant qu'un cours de deuxième cycle de 3 crédits. À peu près. D'où le titre.


Pas toujours facile de vivre en nomade au début: on a toujours à s'adapter et à planifier pour ne passer à côté de rien et pour dénicher les meilleurs prix! On sait que chaque sou épargné va nous permettre de nous offrir une activité incroyable au bout du compte oú simplement financer une extension de notre voyage! On apprend à s'organiser ou bien à vivre en paix avec la désorganisation! On accepte graduellement qu'on ne pourra pas tout faire; tout voir et tout vivre...


Si vous allez bientôt entreprendre votre propre fantastic voyage (copyright Julien&Jen) ou si vous voulez juste comparer votre façon de voyager à la notre, voici comment on s'y retrouve.

1-Planifier nos déplacements 


J'aurais aussi bien pu dire planifier nos prochaines destinations puisque ces deux points sont plus qu'intimement liés. 

En Europe, l'application qui nous a épargné des heures de recherche est GoEuro (http://www.goeuro.fr/), que j'avais téléchargé gratuitement sur mon téléphone. Ce programme fantastique compare, en un clin d'œil, tous les moyens de transport entre un point A et un point B prédéterminés pour te trouver l'option la moins cher. Tu trouveras les horaires de bus, les routes de train, les billets d'avion (qui sont parfois l'option la plus économique) et même les covoiturages Blablacar. A utiliser en Europe de l'ouest puisque, dans l'application, les moyens de transport en Europe de l'est ne sont pas aussi bien recensés.


Pour ce qui est des déplacements longue distance, on a utilisé GoogleFlights. Honte à ceux qui traiteront ce moteur de recherche comme tous les autres: il vaut beaucoup mieux! À partir d'un point de départ (oú d'arrivée) et d'une date approximative, tu peux voir, sur une carte, touuuuuuutes les autres destinations connectées avec leurs prix. C'est là que tu peux savoir, par exemple, que le vol d'Auckland a Buenos Aires est le moins cher de tous les vols qui relient l'océanie à l'Amérique du sud, et de loin! Une fois ta route choisie, tu peux même voir l'évolution des prix pour les dates précédentes/suivantes et ainsi choisir la journée la moins chère! C'est donc génial quand tes destinations ne sont pas fixées d'avance. Pour ceux qui voudraient un cours avancé pour jumeler des vols, c'est avec Mik qu'il faut voir: il s'amuse lui même à suivre l'évolution des prix sur plusieurs semaines.... 
Si vous comptez voler souvent, pensez à amener un sac de 40 L seulement; pas de canif ni de gros liquide! Vous pourrez sauver jusqu'à 30% sur le prix de vos vols. 

Pour ce qui est déplacements de courte durée en Asie, on utilisait auparavant différents avis de blogs jumelés aux Lonely planet trouvés dans nos auberges... Mais des fois, un livre, c'est lourd dans notre sac à dos! Pour l'instant, notre site magique est  Wikitravel. On va continuer de l'utiliser dans les prochains mois pour voir ses limites: je ne sais pas quelles destinations y sont enregistrées, mais c'est une source d'information en OR pour le moment. Il recense les horaires, les lieux de départ et les prix des bateaux, bus et minivan en plus de comparer avec les prix des agences. En plus, il rassemble les restaurants, guesthouses et attractions de chacune des villes, avec des commentaires et les prix à jour. Difficile d'avoir mieux.
Mention spéciale au Guide du routard, qu'on n'utilise pas puisqu'on aime un peu moins, mais qui est le fidèle compagnon de tous (TOUS) nos camarades français...

2-S'orienter


Google maps, c'est vraiment pas pire quand on a internet: ca peut tout retrouver même si t'es pas sure de comment ca s'écrit oú dans quelle ville c'est, mais si internet n'est pas de la partie... On a quand même plus d'un tour dans notre sac!

En Europe, on utilisait de bonnes vieilles cartes de papier, trouvées gratuitement à la gare de train, la station d'autobus, une auberge jeunesse ou un point d'information touristique. On s'installe dans un café pour y marquer nos points d'intérêt et le tour est joué! 

Mais quand tu n'en trouves pas ou que tu arrives dans la ville au milieu de la nuit, c'est mieux d'avoir un plan B... Demander aux chauffeurs de taxi est une option, mais saches bien oú tu veux aller puisque les taxis pour touristes peuvent avoir des tendances malhonnêtes (ils t'amenent à un Resto oú un hotel d'un "ami" overpriced) et, si tu comptais te déplacer à pied, il y a des chances pour qu'on te dirige ailleurs... (Volontairement ou pas: parfois, les gens voudraient juste aider et ils ne savent pas dire : i don't know...)

Enfin, pour nous orienter, on utilise maintenant l'application offline gratuite maps.me. On l'utilise même plus en Asie puisque certaines attractions, guesthouses et restaurants y sont déjà inscrits, ce qui facilite nos recherches. On a délaissé le calculateur d'itinéraires puisque les cartes qu'on télécharge sont moins volumineuses pour mon stockage de téléphone! Il suffit de télécharger les cartes gratuitement quand on a le wifi, avant d'arriver dans le pays. L'application a tout de même plusieurs faiblesses et son utilisation use un peu plus ma batterie de téléphone qu'une carte de papier (il faut penser à fermer l'app dès qu'on ne l'utilise pas) mais elle facilite grandement notre vie! On marque d'un signet de couleur les endroits qui nous intéressent et, avec le GPS, s'orienter est un jeu d'enfant! NB. Apres plusieurs pays, l'application peut devenir très lourde (on a beaucoup de cartes et de signets!). L'option que j'ai trouvée pour qu'elle libère ma mémoire est de la supprimer au complet puis de la télécharger à nouveau.

3-Quoi faire?


Pour ce point, Internet est notre allié indispensable. On peut avoir quelques idées en demandant aux autres voyageurs, aux locaux, aux points d'information ou à notre cher guide de voyage (voir lonely planet oú Wikitravel), mais nos meilleures activités, on les trouve sur des blogs de voyageurs! Ca demande, certes, plus de recherches, mais ca en vaut grandement la peine! Ca nous permet de trouver de tout, comme un top des activités gratuites, des chutes secrètes ou un hammam turc vraiment authentique! 

Certains vont dire que de demander aux autres backpackers is THE way to go. Malheureusement, selon notre experience, les backpackers dans les grandes villes d'Asie sont en quête d'alcool, de débauche, de party et probablement d'eux-mêmes, qu'ils ont perdu avant leur départ ... Ou sur la route. Trouver des voyageurs qui partagent nos intérêts sur la nature et le plein air ainsi que nos valeurs de respect social et environnemental, ça peut être un travail ardu. C'est quand on se retrouve dans des villages plus reculés comme Nong Khiaw, Muong Noy oú Huay Bo au Laos qu'on realise enfin que les autres backpackers ne sont pas tous des clowns!


Le Lonely Planet propose de belles activités aussi, mais comme tous les voyageurs en possèdent un, ben.... Dès qu'il publie une activité hors des sentiers battus, les sentiers sont aussitôt battus pour la horde de backpackers qui s'en vient. Et souvent, les prix montent tout de suite, en même temps que l'affiche "Recommended by Lonely Planet" est érigée!

Grace a Internet, c'est encore possible de dénicher des activités hors des sentiers battus...


4-Oú dormir?


Jusqu'ici, Hostelbookers.com avait été mon fidel site de recherche d'hébergement. Partout en Europe, il proposait souvent des options moins chères que Booking.com ou autres. Dans les endroits plus reculés toutefois, comme les gens sont moins "branchés", l'option la plus économique est d'arriver sur place pour demander les prix et négocier si possible (avouer notre budget par nuit pour que l'hôte voit s'il lui est possible de nous offrir quelque chose). Avant d'arriver, c'est bon de savoir vers où se diriger et la fourchette de prix de la ville oú on dort, puisque c'est énormément variable à l'intérieur d'un même pays (on peut voir sur les sites de réservation ou dans des blogs de voyage). Idéalement, il ne faut pas se laisser diriger par des chauffeurs de tuktuks qui vont demander des commissions aux hôtels, qui vont nous amener à des endroits plus chers oú juste parce que ce sont généralement de MAUVAISES PERSONNES. C'est certain que si c'est la saison haute oú qu'on arrive plus tard en soirée, c'est mieux de réserver d'avance pour éviter le stress et le découragement.

5-Oú manger?


Pour la bouffe, on se compliquait un peu la vie au départ, avec des recherches internet et tout... C'est vrai que, en Europe, manger ca pouvait coûter très cher: à Paris, difficile d'avoir un repas sain pour moins de 10 Euros/15$. C'est pourquoi on favorisait généralement d'avoir une auberge avec cuisine pour préparer nos repas avec des légumes du marché! Sinon, on essayait de diner sur le pouce en prenant soin de déguster les spécialités locales à bas prix...

Pour ce qui est de l'Asie, on s'est tranquillement habitués à manger de la bouffe de rue (attention, parce que l'hygiène n'est pas toujours au rendez-vous! Que ceux qui n'ont jamais été malade à cause de la bouffe en Inde lèvent la main! (À part Mik)). Encore une fois, on s'assure de connaître les fourchettes de prix pour la bouffe qu'on veut en comparant un peu, et ensuite on choisi une place avec beauuuuucoup de clients: c'est notre assurance pour la qualité et l'hygiène de la cuisine!


Autres trucs?

- Amener un oreiller compressible et un drap synthétique pour les longs voyages ou les auberges "moins riches".
- Traîner un Tupperware, un verre de voyage et des sacs en tissu pour des lunchs. Non seulement ça ne coulera pas dans toutes vos affaires, mais en plus, ca sauve un peu l'environnement des champs de sacs de plastique à perte de vue et des dépotoirs remplis de styromousse.
- S'informer sur les activités locales pour minimiser notre impact. Se poser des questions comme : l'industrie des treks en éléphants, est-ce une industrie responsable?
- Favoriser la marche, le vélo et les transports en commun locaux plutôt que les circuits organisés: on y gagne sur tous les aspects ! (Sauf le temps, mais qui est-ce qui est pressé par le temps dans un voyage comme le notre!)


- Avoir une grosse gourde d'eau oú un camelback pour arrêter de consommer de l'eau en bouteille: l'eau filtrée est aussi propre à la consommation et 100x moins chère (ça vaut la peine de demander dans les restaurants oú hôtels, sinon trouver des stations d'eau dans les rues)

Et voilà!

dimanche 17 janvier 2016

Luang Prapang, Laos



Notre arrivée au Laos fut spectaculaire : 2 jours de bateau, en voguant paisiblement sur le Mekong. 


Le bateau est le moyen de transport le plus utilisé pour l'instant au Laos. Il faut dire qu'ils ont seulement 3,5 km de chemin de fer et que l'autobus dans lequel je vous écris ces lignes doit avoir toute qu'une suspension parce que le devant de l'autobus fait des sauts d'au moins 2 pieds de hauts par rapport à l'arrière par moment.

Entre Huai Xay et Luang Prapang, nous voyons la beauté du Laos avec ses forêts, ses montagnes et ses rivières. 


Pour nous, le Laos est synonyme de nature, et de toutes les activités de plein air qui en découlent...
Donc, pour être conséquent avec nos premières impressions, quoi de mieux que de marcher 7 km avec nos sacs entre le "port" de Luang Prapang et le centre-ville afin de trouver un logement, et ainsi sauver 40 000 kips  (1cad =5 000 kips environ). Ridicule, vous nous direz, que de marcher afin d'éviter de payer 8$, mais sachez que depuis l'Inde, nous sommes devenus des as à trouver les arnaques. D'ailleurs, après 150m de marche, les tuktuks voyaient bien qu'ils allaient perdre des clients, et ils nous ont offert la route pour 20 000 kips, que nous avons encore une fois déclinée!

Bien que Jess fut affecté par les mauvais côtés du Laos au départ, on a décidé de se donner une chance. Voici des exemples du côté obscur de ce pays : tout a un prix, c'est à dire les temples, le stationnement pour bicyclette, le sommet d'une montagne, une caverne, etc., clash entre laotiens travaillant pour les touristes versus les paysans, chauffeurs de tuktuk offrant toujours dans le même ordre "tuktuk", non, "something?"... (Pour les novices, something est la drogue que les laotiens offrent aux occidentaux, mais en plus d'être illégal, rares sont les histoires qui terminent bien suite à sa consommation), serveurs de bars avec facultés très affaiblies, etc.

Mais après tous ces commentaires plus négatifs, Luang Prapang, c'est tout de même une très belle ville. 


Inscrite à l'Unesco depuis 1995, cette petite ville de 75 000 habitants à une architecture qui s'apparente à un village de pêche avec toutes les maisons sur la grande route, toutes séparées l'une de l'autre et leur "quai" respectif avec leur bateau afin de se promener soit dans le Mekong ou encore dans la rivière Nam Khan.


Dans cette magnifique ville, les moines sont les rois. Au Laos, les familles ont pour habitude d'envoyer leurs enfants pratiquer le bouddhisme afin de parfaire leur éducation, et tandis que plusieurs jeunes retournent auprès de leur famille par la suite, certains deviennent des moines pour leur vie.


Luang Prapang, c'est aussi Utopia et la Beer Lao. Utopia c'est un bar qui a pour slogan : zen by day, groovy by night. Il est situé sur le bord de l'eau avec une vue incroyable, il y a la possibilité de pratiquer le Yoga aux petites heures du matins, de jouer a des jeux de société et au volleyball durant la journée puis de faire la fête en soirée, mais pas plus tard que 23h30 car le couvre-feu de Luang Prapang oblige les laotiens d'être chez eux pour la nuit!

Après une journée de repos avec l'ascension du mont Phu Si (20 000 kips/pers) qui offre une vue splendide, 


nous louons des vélos de ville avec "vitesses" (30 000 kips/velo) pour partir à l'aventure des chutes "Kuang Si Falls". 


En vous épargnant tous nos malheurs avec nos bicyclettes, on doit avouer que les 32km qui nous séparaient de notre hotel aux chutes (aller seulement) furent un pur bonheur pour nos cuisses, nos poumons et nos yeux. Nous avons passé par des champs de riz, 



de magnifiques temples sur le bord des routes et des champs verdâtres de cultures inconnues. Arrivée à destination, les chutes nous surprennent avant même de les avoir vu : on tombe sur un petit sanctuaire pour ours lune (moon bears) qui recueille des ours qui étaient capturés par des braconniers. 


Ces derniers recueillent la bile des ours pour les vendre aux produits pharmaceutiques. Lorsqu'ils ne produisent plus de bile, ils les tuent. Donc au Laos, prière de ne pas acheter de produits avec ce dernier ingrédient dedans!

Les chutes sont merveilleuses et c'est un devoir que de faire la route qui les séparent de Luang Prapang. 



Bien qu'il y ait un coût encore une fois (20 000 kips + 1 000 kips de parking de velo! par personne), le spectacle en vaut la peine. 


De plus, j'en ai profité pour faire une petite saucette après notre grande randonnée et notre petit lunch avant d'attaquer la route du retour.


Lors de notre première soirée, nous avons rencontré nos amis français de l'Inde, sans même s'être donné rendez-vous. 


Ceci peut vous aider à comprendre à quel point c'est petit comme ville. Ce souper fut très agréable et nous avons eu la chance d'en apprendre plus sur leur périple de l'Australie en minivan.

Tant qu'à donner des conseils, Luang Prapang est une ville très apaisante qui a un superbe marché immanquable où vous pourrez trouver tout plein d'articles fait à la main, mais surtout vous devez chercher l'allée des buffets très cheap (15 000 kips pour remplir un bol, 1 seul bol pour nous deux) qui permettent de goûter rapidement la nourriture laotienne (viandes en extra). 


Les massage laotiens se trouvent à 40 000 kips /heure et nous vous conseillons les hotels à faible budget qui sont relativement propres. Ça dépend toujours de vos critères, mais pour 9$ US, on avait tout le matériel nécessaire pour une bonne nuit alors que d'autres payaient 50$ US!

Prochaine ville, on se dirige vers Nong Khiaw au Nord, un petit village dernièrement accessible par autobus. 


Au menu : trek, tubing, climbing, kayak, etc. Pour s'y rendre, l'option la moins chère et la plus autonome est de se rendre à la station d'autobus au Nord (3 km de la ville) et de prendre l'autobus local (37 000 kips/pers) en comparaison avec 70 000 kips/pers en minivan. On s'y est évidemment rendus à pied pour se dégourdir un peu!


Khap jaïe laïï! (merci beaucoup en Lao!)




dimanche 3 janvier 2016

La vie dans le grand nord (thaïlandais)

Dans le nord de la Thaïlande, y'a pas à dire, on s'est amusés comme des petits fous.


De prime abord, on est envoûtés par la jungle dense et paisible parsemée de temples richement décorés qui nous entoure. Mais y'a plus! On se régale de nourriture saine et fraîche (des smoothies de fruits et légumes frais à 1-2$ à chaque coin de rue= yessssss, enfin), on peut jouer au Frisbee avec une belle gang, y'a des salons de massage Thai à chaque 10 pas (et à 7-8$ le massage d'une heure, on s'est pas gênés pour en profiter 4-6-8-10 fois)..... On y a aussi retrouvé Alex l'aventurier qu'on suivait sur son blog via Facebook (pour les intéressés : poetesansfrontieres.ca), mais qu'on avait très peu connu à cause du Frisbee sherbrookois il y a de nombreuses années. Enfin, lui et Gwendoline se sont joints à nous pour nos activités à Chiang Mai et, y'a pas à dire, ça fait toujours plaisir d'avoir des nouveaux copains avec qui partager nos aventures! (même l'aventure de négocier une amende avec des policiers qui ne parlent que Thai)


En pluuuuuus de tout ça, on avait l'esprit festif! (C'était un peu le temps des fêtes, aussi, alors on s'est fait des cadeaux!) On semble avoir décidé de faire tout ce qui nous passerait par la tête... 

C'est alors qu'on a pris un cours de cuisine thaï d'une journée (à recommander avec Tom Yum cooking school) oú on a appris à préparer tous nos plats préférés: pad thai,cashew chicken, tom Yum, spring rolls, papaya salad, Green & red curry avec le classique sticky coconut rice with mango. (Coût: 800 bahts chacun)




On a aussi eu notre première vraie expérience d'escalade en plein air (merci à Alex notre premier de cordée!) sur le site libre Crazy Horse. (Coût: 600 bahts chacun pour la location de l'équipement et 200 bahts pour un scooter).




On a aussi décidé d'enfourcher nos scooters pour aller à un site un peu secret appelé Amphoe Mae Taeng sans trop savoir à quoi s'attendre... Pour y découvrir le parc aquatique naturel le plus incroyable et le plus amusant du mooooooonde! On y a rit comme des gamins en montant et en descendant ces chutes antidérapantes tels des crabes!



Pis, tant qu'à faire des belles découvertes... Pourquoi pas! On a décidé de s'inscrire à un cours de massage thaïlandais d'une semaine pour....... Savoir comment faire des massages thaïs, c't'affaire! 



Un nouveau bagage d'expérience pas trop lourd, pour nous qui aimons voyager léger... (On recommande aussi Jangira traditionnel thaï massage pour la qualité de son enseignement; Coût: 3500 bahts chacun)

Après notre graduation (oui oui, on est maintenant des spécialistes), on s'est dirigés vers Pai, encore un peu plus au Nord (oú y fait probablement aussi froid qu'au Québec présentement: on dort avec toute notre suit de combines et nos bas de laine sous de nombreuses couvertures!)


En fait, Pai, c'est plutôt un village perdu dans les montagnes après 762 virages depuis Chiang Mai qui a été pris d'assault par plus d'hippies qu'il n'est possible de se l'imaginer. Bien sûr, le village a été un peu dénaturé par le tourisme, offrant une grande variété de restaurants occidentaux et de bars à cocktails avec chansonniers acoustiques proposant nos chansons américaines préférées ... 

(Le bar Easy qu'on a visité à chaque soir pour son ambiance et la qualité de la musique live qu'on y a trouvée, soir après soir.)

...Mais ce serait de mentir que de dire qu'on n'a pas apprécié, avec la rivière Pai qui nous accueillait chaque matin, les nombreuses chutes qui entourent le village, 


les sentiers en montagnes et le canyon, 


les rencontres avec les éléphants souriants; 


les rues piétonnes débordantes de kiosques, notre introduction à la meditation et le yoga au beau milieu des rizières...


Y'a pas à dire: Un mois en Thaïlande, ça passe un peu trop vite... On n'a même pas eu le temps d'aller expérimenter les îles légendaires au sud du pays! On se les garde pour une prochaine fois! Pour l'instant, c'est direction Laos avec 10h dans 3 autobus différents et 2 jours sur un slow Boat! Aaaaaaah, les transports en Asie!