lundi 16 novembre 2015

... Delta, Phi, Iota, mu. (Grèce, la suite)


Séduits par la Grèce (voir autre post grec), on y est restés plusieurs jours et on l'a un peu mieux explorée que nos autres destinations. Après plusieurs jours dans la capitale, on partait pour un court séjour à Meteora (post à venir) puisqu'on tenait bien à être présents à Athènes  pour les exploits de François au marathon de Marathon!



Cette rencontre nous a fait un grand bien, et on a pu se gâter d'un festin grec et d'une magnifique vue sur l'acropole depuis l'hôtel de François.


2 jours plus tôt, pendant qu'on faisait nos randonnées dans la cité rocheuse Meteora, Mik s'est convaincu qu'il allait également faire le marathon en hommage à tous ces entraînements pré-marathon qu'il avait fait avec François à Paris. Il a vécu un grand désarroi quand il n'a pas pu s'y inscrire, si bien qu'au lendemain, il partait avec une carte et une bouteille d'eau pour faire 42km sur la route mythique du premier marathon de tous les temps.


La soirée même, nous partions cers l'aéroport pour vivre l'expérience des îles grecques! Avec des billets à 20 euros l'aller-retour, on n'allait certainement pas passer notre tour! On s'était aussi convaincus que la meilleure façon de ne pas manquer notre vol était, plutôt que de se réveiller à 3h du matin, de dormir à l'aéroport... 
Ce que nous fimes alors, non sans déplaisir!



On est donc arrivés dans une Santorini hors-saison à 7h45 am avec nos sacs à dos après une mauvaise nuit très courte!. Notre plan était de traverser l'île et de marcher de Fira jusqu'à Oia... Alors on est partis!


6 heures plus tard, nos yeux s'étaient bien régalés et Mik trouvait qu'il avait un peu exagéré la marche de récupération post-marathon...


On a donc pris le chemin de notre hotel en autobus, impatients de poser nos fesses après une bonne douche!


On est arrivés à Perissa, au sud de l'île, au soleil couchant. Perissa est reconnue pour ses plages et c'est donc, en hiver, un village très calme... 
Et c'est là que ça s'est compliqué.

Bon. Oui, c'est la saison morte... Ok, les rues la bas, elles n'ont pas de nom... Mais malgré qu'on avait toutes les instructions en main, 1h30 plus tard, dans le noir, après avoir cogné à toutes les portes de ce trou perdu et interpellé différents passants qui nous dirigeaient grossièrement vers les petites routes sombres de campagne, on cherchait encore notre hotel. On a fini par le trouver (100m du centre ville mon œil!) avec l'aide du voisin de la place (on ne pouvait plus vraiment se tromper la...) et on ouvre la clôture grinçante d'un bâtiment plongé dans la pénombre. La piscine est vide. Les portes sont toutes fermées. Personne ne répond....

J'ouvre quelques portes qui ne sont pas barrées et j'y trouve des entrepôts de chaises et de ventilateurs...

C'est sombre, entouré de chiens agressifs et on gèle... Mik se pisse dessus (ici, j'exagère pour donner du tonus à mon histoire)...

Ce ne sera pas aujourd'hui qu'on vivra l'expérience de squatter un bâtiment abandonné! On repart donc vers la ville pour finalement trouver un hotel encore ouvert qui accepte de nous louer pour la nuit. Fiou.

Malgré la beauté et la tranquillité de la plage noire (c'est des reliques du volcan qui constitue Santorini)....

 On garde une petite rancune envers Perissa, alors on se dirige dès le matin vers Pyrgos. 


Une autre belle randonnée qui nous amene à explorer les fameux champs de vignes de Santorini et à une belle expérience de dégustation des produits locaux!


Ensuite... Le retour à l'aéroport direction Thessaloniki, dans la région De la Macédoine au Nord de la Grèce. On y atterrit passé minuit alors, notre idée? Une autre nuit parfaite sur les bancs confortables de cet aéroport! 

Au matin, bonne nouvelle: les autobus sont en grève! Ça nous prendra donc 2h30 pour qu'il y en ait un qui daigne récupérer les pauvres voyageurs qui veulent se rendre au centre ville! On réussit à se rendre à la station de bus internationale à plusieurs kilomètres de la ville pour acheter nos billets de bus pour la nuit prochaine vers Istanbul avant d'aller jeter un coup d'œil à la ville. Il est 12h; Départ à 22h ce soir.


Après avoir bu et mangé, on est bien fiers de nous: on n'a plus un seul Euro comme on quitte le pays très bientôt.
20h30, on se dirige vers notre point de rendez vous pour la navette qui nous amènera à la station de bus à 21h.


Bon point de RV, pas de navette... Pas de problème... Hey les grecs sont peut être un peuple en retard han!... On s'en convainc Jusqu'à 21h15: heure de panique: bus international à 1h30 à pied; bus de ville en grève et pas un seul centime pour payer le taxi.

Solution 1: on interpelle 5 taxis, mais pas moyen de payer avec la carte.
Solution 2: comme j'avais fait écrire l'heure et le point de rendez vous de la navette sur ma carte pour être vraiiiiiment suuuuure, je demande à un citoyen de confirmer que je suis au bon endroit: oui.
Solution 3: je demande à une fille si elle peut appeler le # de téléphone affiché sur nos billets d'autobus. Pas de réponse.
Solution 4: 21h25. Viiiiiite on a le temps de se rendre si on court!!!!!
Solution 5: 21h40. En sueurs. On n'y arrivera jamais en courant. Mik a déjà abandonné, la, loin derrière. J'interpelle un taxi. Je lui explique la situation, suppliante. Je me rappelle que j'ai de l'argent canadien/américain en quelque part et je lui propose. C'est entendu pour 5$!!! Il n'a pas accepté mes dollars canadiens pensant que c'était pour le Monopoly, mais je trouve 5USD. Il est content et raconte notre histoire en grec au téléphone en conduisant. On arrive à temps. Je lui envoie des baisers volants. Y paraît qu'on avait manqué la navette à 21h pile. Qu'ils aillent se faire foutre.
La, on est en route vers la Turquie.

Notre relation avec toi, la Grèce, avait pourtant si bien commencé...


6 commentaires:

  1. Des histoires croustillantes et Jess qui s'emporte haha, j'ai eu le sourire tout le long! ;) Beau blitz de posts ces jours-ci! Pas mal fière de vous ;) J'ai si hâte de vous voiiir! X Bonne route vers l'Inde.

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    1. Ils sont même déjà écrits depuis plusieurs jours, mais Mik m'interdit d'en poster plus d'un par jour. Il prend ce rôle de blogger très au sérieux: il faut une stratégie de comm pour garder les lecteurs intéressés... Eh boy.

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  2. Salut! contente de vous relire aussi (même si cette fois-ci c'était stressant :) )
    Bonne continuation à Istanbul! Love xxxxxxx

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    1. Ça aurait été un peu meilleur si on pouvait vraiment y ajouter l'expérience de squatter ce building abandonné, mais je suis sûre qu'on aura d'autres histoires à raconter!

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  3. Succulent! Continue à nous faire sentir les pulsations de tooon coeur, ça réveille, ça donne le goût de vivre la vie comme un grand voyage! Merci!!!

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  4. Succulent! Continue à nous faire sentir les pulsations de tooon coeur, ça réveille, ça donne le goût de vivre la vie comme un grand voyage! Merci!!!

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